samedi 2 décembre 2017

Un certain jeu entre la queue de soupape et le poussoir, le culbuteur, ou la came est absolument nécessaire en raison des différences de dilatation des divers matériaux composant le moteur et ceci, pour assurer, en toutes conditions, une fermeture totale des soupapes sans laquelle l’étanchéité du cylindre serait fortement compromise avec les inconvénients et dégâts qui en découleraient.



Pour rappel, le cycle d’un moteur à 4 temps, à soupapes latérales, semi-culbuté, à arbre à cames latéral et soupapes en tête commandées par tiges et culbuteurs, à simple arbres à cames en tête , éffectue toujours sur 2 tours soit 720°, le piston passe donc 2 fois au point mort haut (PMH) par cycle.
1 : PMH fin de compression, les 2 soupapes (3 ou 4 pour les moteurs modernes) sont fermées.
2 : PMH fin d’échappement début d’admission, les 2 soupapes (ou plus) sont légèrement ouvertes.
Pour fonctionner correctement en raison d’une certaine inertie des gaz, un moteur à 4 temps a besoin d’un certain retard à la fermeture de la soupape d’échappement et d’avance à l’ouverture de la soupape d’admission par rapport au PMH.
Il résulte de cette particularité que lorsque l’on regarde attentivement les soupapes d’un 4 temps, alors que celui-ci est tourné dans son sens de rotation à la main ou à la manivelle (si vous avez encore la chance d’en posséder une) on s’aperçoit très vite qu’après un temps d’immobilisation relativement long la première soupape qui s’ouvre et se referme est celle d’échappement mais, et c’est là le point important, avant qu’elle ne soit complètement fermée, la soupape d’admission commence à s’ouvrir.
Il se passe donc (durant un temps très court) une ouverture simultanée des 2 soupapes, nous pouvons alors en déduire avec certitude que nous nous trouvons au PMH fin d’échappement, début d’admission, avec un peu d’habitude il est très facile de déterminer de cette façon l’emplacement du piston dans le cylindre.

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